Light-Morning

He comes the sun.

Vendredi 29 octobre 2010 à 20:12

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            Montmartre ou le toit de la capitale.

Vendredi 30 avril 2010 à 20:35

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L
’inspiration n’y est plus.
J’affronte la feuille à la blancheur inviolée,
Qui d’un air triomphant et narquois,
Repousse ma plume comme aux premières heures,
Ou les heurs ne me souriaient pas encore.

Fragile, épuisé, abattu, je me soumets et rends les armes,
Devant cet adversaire aux charmes incontournables,
Qui dans toute sa splendeur dicte ma foi, dicte mon cœur.
Elle m’attire, me fait vivre, me donne la force d’avancer,
Elle est mes jambes, elle est mes heures perdues,
Que je serrent souvent dans nos étreintes passionnées,
Ou l’encre coule à flots dans toute ma volupté.

L’inspiration n’y est plus.
Immuable, insondable, elle me scrute toujours,
Et je ne peux que m’incliner.
Ô inspiration qui me torture si cruellement, 
Qu’ai-je donc fait au firmament pour que soudain,
Tu t’égares dans ce mutisme si poignant?

Tu n’es plus inviolée ma douce amie,
J’emporte avec moi ta triste virginité.
Les veines ouvertes, la bouche béante, mon sang coule
Le long de ta silhouette offusquée.
Nous ne faisons plus qu’un, mon amour,
Je t’ai donné mon dernier souffle, mes dernières amours,
Tu ne voulais pas de mes rimes, de mes chants,
Prends donc les dernières volontés d’un mourant.

L’inspiration me revient.
Les secondes me sont comptées mais les secondes comptent,
Car de mes yeux désormais embués,
Je vois les rimes dans un doux concerto lyrique,
Coulaient le long de ton corps dans le sillage de mon sang.
Je me sens étrangement vivant dans ce dernier instant,
Le condamné ne devrait pas sourire, au diable les conventions.
Je me meurs enfin, et au sommet de sa gloire,
L’inspiration s’éteint.

[Big Ben - Londres]

Samedi 13 février 2010 à 19:12

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 Quelle est cette haine qui m'envahit peu à peu, contre qui naît-elle ? N'est ce pas plutôt un autre sentiment, comme un mélange de déception et de lassitude mêlés à une envie de partir, un besoin d'évasion ? Qu'en sais-je ? Une sensation d'emprisonnement m'oppresse, pourtant je suis libre comme l'air. Hier j'ai perdu une partie de moi, elle s'est détachée et à glisser le long de mon cou sans que je m'en rende compte. Je ne la retrouverais sans doute jamais, alors c'est peut-être une sensation de vide associé à la déception de ne jamais récupérer ce que j'ai perdu qui me procure cette fausse haine qui sommeille en moi. Pourtant je suis en colère. Une vive colère qui ne veut pas s'en aller. Une colère qui est contre moi finalement. Qu'est ce que je m'en veux ! C'est vrai quoi, c'est tout de même un peu de ma faute. Je laisse la musique me bercer, m'emporter, faire de cette sensation quelque chose de moins douloureux. Il fait tellement froid ici. Le soleil est invisible et mon corps est gelé. Les étoiles brillent dans le ciel, il fait si froid qu'elles se voient plus que jamais, demain il neigera sûrement. C'est comme si les pièces du puzzle étaient en place mais ne voulaient pas s'assembler. Vivement le printemps ! Vivement mes 18 ans ! Vivement que je puisse partir, oh qu'est ce que j'ai hâte de partir ! C'est de famille, je crois. Enfin j'espère.

Jeudi 11 février 2010 à 21:07

Homme libre, toujours tu chériras la mer !
[ Charles Baudelaire ]


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                                                                                                                                      Plage Pampelone - Saint Tropez

Jeudi 11 février 2010 à 20:05

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L'enfance c'est de croire qu'avec le sapin de Noël et trois flocons de neige toute la terre est changée


[André Laurendeau]

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